Élever son niveau de conscience
Quand le bouddhisme dit d’accepter les choses telles qu’elles sont, ou qu’Éric Baret dit qu’il ne faut rien changer, pas vouloir que les choses soient différentes de ce qu’elles sont, est-ce que cela veut dire qu’il ne faut rien faire pour essayer d’améliorer les choses et de diminuer les souffrances ? Par exemple, quand on est malade, faut-il refuser médecins et médicaments et ne faire confiance qu’à son système immunitaire (comme le préconisent certaines sectes) ?
Devant les souffrances du monde (je viens de lire Les nouveaux maîtres du monde de Jean Ziegler), faut-il agir dans les limites de ses moyens ou laisser faire le cours des choses et l’impermanence, sans intervenir ?
Pour mon problème de peau, j’ai tout essayé et rien n’a eu aucun effet. Faut-il renoncer à chercher causes et traitements et cultiver la patience en attendant que mon corps retrouve son équilibre et son harmonie par lui-même ?
Pour les souffrances du monde, faut-il cultiver la patience en attendant une mutation de l’être humain ou une élévation de son niveau de conscience qui permettent de retrouver équilibre et harmonie ?
Le microcosme étant un reflet du macrocosme, est-ce que mes problèmes de santé sont un reflet de ceux de l’humanité ?
Le bouddhisme mahayana* ne dit-il pas d’œuvrer sans relâche à libérer les êtres de la souffrance et des causes de la souffrance ?
Quelles sont les causes de la souffrance du monde ? L’avidité, la haine et l’ignorance. Quelle est la cause de l’avidité, de la haine et de l’ignorance ? Un bas niveau de conscience, la vibration de l’ombre, qui maintient l’homme dans la peur, la mentalité de victime et l’égoïsme, et ferme son cœur aux souffrances d’autrui. Un haut niveau de conscience permet l’ouverture du cœur et le développement de la générosité, de l’amour et de la sagesse.
La diffusion de l’enseignement des Gene Keys* est un moyen d’élever le niveau de conscience de l’humanité ! Et pour y parvenir, il faut commencer par élever son propre niveau de conscience !
C’est le thème de la ligne* 6 de la vocation (life’s work) que j’ai dans mon design : changer le monde en enseignant aux gens à élever leur niveau de conscience (à devenir créatifs et autonomes).
* Mahayana (sanscrit) : littér. grand véhicule. Une des deux grandes branches du bouddhisme – avec le theravada, ou bouddhisme ancien – qui s’est développée en Inde à partir du premier siècle avant J.-C. Le mahayana comprend toutes les écoles tardives du bouddhisme qui se sont répandues par la suite en Chine, au Japon et au Tibet. Alors que le theravada met l’accent principalement sur la vie monastique et la libération individuelle, l’adepte du mahayana aspire à l’illumination pour œuvrer à la libération de tous les êtres. Cette attitude est incarnée par le bodhisattva, dont la vertu principale est la compassion.
* Gene Keys : littér. clés génétiques. J’ai utilisé la traduction française pour désigner les 64 aspects de la personnalité humaine décrits par Richard Rudd (qui correspondent aux 64 codons du code génétique humain, aux 64 hexagrammes du Yi Jing et aux 64 portes du Human Design). J’ai gardé l’anglais Gene Keys pour désigner le système et les enseignements développés par Richard Rudd, l’organisation qu’il a mise en place pour les diffuser et le titre de son livre.
* Ligne : dans le Human Design et le système des Gene Keys, chaque porte ou clé génétique comporte six lignes, qui ajoutent leur coloration particulière aux aspects de la personnalité humaine correspondant à cette porte ou cette clé génétique. De la même manière, dans le Yi Jing, chaque hexagramme comporte six lignes, qui affinent la stratégie recommandée par cet hexagramme.
3 novembre 2015, Chiang Mai